Mardi
19 Avril
Le petit
Trécelin
Levés à
8h00 pour un
départ à 9h00. C'est la journée la
plus motivante : le Fort-la-Latte et le Cap Fréhel.
Au départ, et pour
entretenir la conversation,
je me vente d'avoir choisi la bonne semaine : il n'est pas
tombé une seule goutte (c'est bien connu, il pleut
toujours en Bretagne!).
Mauvaise remarque
: l'hotellière
m'apprend qu'il n'a pas plu depuis le mois de Décembre et
cela commence à être un problème ! Je
comprends mieux l'air un peu étonné (et
enervé ? ) des gens quand je leur faisais cette remarque..

La
randonnée commence par un peu de route pour
rejoindre la plage de la
pointe
de Chateau Serein.
En face, sur un ilot, deux
cormorans se
sêchent les ailes au soleil.
Le
sentier traverse une végétation
luxuriante, avec de nombreuses espèces
méditerranéennes. Un surplomb sur la mer offre un
beau point de vue sur la mer ainsi qu'un peu
de dénivellé (monter pour redescendre
aussitôt : vous connaissez ?). Mais le paysage en vaut
vraiment la peine : la forêt de pin juste avant le
Fort-la-Latte fait penser à la
méditerranée...
Fort-la-Latte
Une
visite permet
d'apprécier le Fort-la-Latte dans toute
sa splendeur : une infrastructure du XIV et XV, revue par
Vauban (et oui, encore lui!) et restaurée par un
passionné entre 1931 et 1950.
Derrière
le mur
d'enceinte, on trouve un logis, un corps de garde, une
chapelle, une citerne, un donjon... Bien sûr, on trouve
aussi, comme dans tout chateau fort qui se respecte, une
oubliette avec son cadavre (oublié ?) , des
meurtrières avec un arquebusier, des canons..
Depuis le
Fort-la-Latte et jusqu'au cap
Fréhel et Préhérel, le
paysage est constitué de Landes. Longtemps
utilisée comme aire de paturage, litière puis
comme tourbe pour le chauffage ou nourriture pour chevaux, la lande est
désormais site classé.
Cap
Fréhel
Le cap Fréhel, c'est
d'abord un phare, visible
de loin, de terre comme de mer, en haut de falaises qui dominent
l'horizon. Un
premier phare est
érigé en 1687, puis remplacé par un
autre en 1702, à l'initiative de Vauban (!). Un
troisième phare,
électrifié en 1886, est
détruit en 1944. L'ancien phare reprends alors son
activité jusqu'à la fin de la
construction du nouveau phare en 1950.
Le cap
Fréhel est
célèbre également pour sa
réserve ornithologique qui abrite des centaines d'oiseaux
(des petits pingouins parait-il...!). Le pique-nique, en face des
rochers de nidification, nous permet d'apprécier la joie de
vivre des goélands : querelle de territoire à
répétition, ébats amoureux (ou non!),
envol vers les touristes pour quémander de la
nourriture, pause (rémunérée ?) pour
la photo l'air indifférent...
Bon, je
préfère la majesté silencieuse des
cormorans,
finalement.
Le guide
suggère un chemin en aplomb de la mer,
un peu plus bas, à mi hauteur le long de la falaise : il
semble impraticable, enfin pour des gens sensés et non
pourvus d'une paire d'ailes dans le dos. Nous poursuivons donc le
chemin "normal" dans les bruyères.
Pléhérel
La plage a marée basse
semble
agréable pour la marche, mais se pose le problème
de la descente de la falaise. C'est possible à
Port au Sud Est où nous
rejoignons des ramasseurs de moules, au trou de Paulifor. Elles sont
trés grosses, un peu comme des moules d'Espagne. Nous nous
renseignons sur la possibilité de rejoindre
Pléhérel par la plage : il y a bien quelque
rochers mais leur escalade ne pose aucun problème,
à marée (trés) basse.

Une
pause sur la
plage de
l'anse du croc, juste à l'entrée de
Pléhérel s'impose : le point de vue sur le Cap
Fréhel à marée basse est superbe.
La traversée de Pléhérel
le long de la côte nous fait cotoyer la route, puis une
carrière de grés, prés de la mer, et
enfin un petit bois de
type méditerranéen.
Les
Sables d'or
Nous arrivons à 17h30
à
l'hôtel
Saint Michel à l'entrée des Sables
d'or, station créée pour la
villégiature dans les années 20.

La
fatigue se fait sentir et l'absence de restauration
à l'hôtel me fait regretter d'avoir choisi cet
hôtel.
Le restaurateur nous rassure en
nous proposant d'aller
nous chercher en voiture mais finalement, le courage revevant, nous
arriverons à faire le chemin à pied (900m vers le
centre!).
Hébergement
Hôtel Saint Michel : bon
acceuil, chambre
tout confort, cadre agréable avec une mare, des canards et
une poule comme animaux domestiques.
Restauration :
crèperie (bof), suivre
plutôt les conseils de l'hôtel.
Bon
petit déjeuner au coin du feu...