Cette partie du GR34 nous fait découvrir les côtes de la Cornouaille. La côte nord, escarpée et sauvage, conduit en deux jours à la pointe du Millier, à la pointe de Penharn puis à la trés fleurie pointe du Van et à la célèbre pointe du Raz.
Un jour encore avant d'atteindre Audierne et sa baie : une longue plage qui mène au site préhistorique Menez Dregan. Une autre longue plage de 20 km permet d'atteindre la pointe de la torche, spot de surf trés réputé. A mi-chemin, le GR34 s'écarte dans la campagne pour faire découvrir chapelles et calvaires bretons.
De Saint Guénolé à Lesconil, la côte sud propose d'agréables petite plages. A partir de Loctudy, le GR34 quitte la côte pour longer la ria qui conduit à Pont L'abbé.




Pour préparer le voyage, je vous conseille  :
          - le Topo Guide 348 : "La côte de Cornouaille"
          - le site simple et clair  http://www.wmaker.net/opcc/gr34/ 


D'abord hébergé au gite Pied-à-terre de Loquéran sur 4 jours, j'ai ensuite opté pour des hôtels à la journée.


 

Quimper

Arrivé la veille à Quimper, j'en ai profité pour visiter la ville que je conseille vivement en particulier pour son musée des beaux Arts : on y trouve des peintures de toutes les époques et même la joconde (une copie conforme !). Il ne faut pas oublier la Cathédrale, les rues et maisons de la vieille ville, le musée de la faïence, les remparts...

Vendredi  : de Douarnenez à la pointe du Millier

17 km - 4h10 - Grand Beau Soleil, pas de vent, pas de nuage.

Douarnenez

Départ de la gare de Quimper avec le bus 51 qui m'a déposé en haut de Douarnenez, devant l'église de Ploaré et pas trés loin d'un petit parc avec la statut de René Laennec.

Médecin français né à Quimper en 1781, René Laennec est le créateur du diagnostic médical par auscultation (Traité de l'auscultation médiate, 1819) grâce à l'invention du stéthoscope.

Parmi ses autres contributions à la médecine il faut citer aussi sa description de la péritonite et de la cirrhose. Il est à l’origine du terme mélanome et a décrit les métastases pulmonaires du mélanome.

Il a également apporté de nombreuses contributions à la connaissance de la tuberculose.Sa contribution peut-être la plus importante à la médecine fut l’introduction d’une rigueur toute scientifique qui imposait des règles d’observation objectives.

Il est décédé en 1826 dans son manoir de Ploaré.

Je prends le sentier des plomarc'h (GR34G) qui passe par le port afin de rejoindre le centre de Douarnenez et le GR34. En passant sur la passerelle, on a une belle vue sur l'île Tristan.

Refuge pour le protestant Jacques de Guengat, partisan de Henri IV, fuyant la ligue. Il fut capturé et livré par le brigand Guy de la fontenelle qui en fait son repaire de 1595 à 1600 avant d'être arrété. Les fortifications sont alors démentelée et l'île revient au prieuré. Plus tard elle fut de nouveau fortifiée puis démentelée.... L'île Tristan fut confisquée et pris le nom de son propriétaire au moment de la révolution.

On y trouve encore les vestiges d'une garnison et, plus récemment, les batiments d'une conserverie de sardines. Elle est aujourd'hui propriété du conservatoire du littoral.

Le sentier rejoint la plage de Saint Jean puis celle des sables blancs, en passant devant la stele en mémoire des marins perdus en mer de Guy Pavec "On ne vous oubliera jamais" (1972).


La côte est trés fleurie avec, entre autres : silène, épervière (à ne pas confondre avec un pissenlit), roses pimprenelle...

Pointe de Leydé

Le sentier escarpé nous fait découvrir une côte sauvage : la pointe de Leydé d'abord...

Pointe de la jument

...puis la pointe de la jument d'où on distingue le cap de la chèvre sur la presqu'ile de Crozon.

Pointe de Millier

On découvre de rares criques avant d'arriver à la pointe du Millier et le moulin de Keriolet :

Edifié en 1868, le moulin de Keriolet est alors équipé d'une pirouette (petite roue horizontale) mais le meunier choisit en 1878 de transformer son moulin. Profitant au maximum de sa chute d'eau,  il installe une roue de 8 mètres de diamètre. Ce moulin à farine pourvu de deux paires de meules a fonctionné jusqu'aux années 50.
Aujourd'hui propriété du Conservatoire du Littoral, le moulin reprend vie après une année de travaux avec le soutien de la commune de Beuzec Cap Sizun

Samedi : de la pointe du Millier à la pointe de Penharn

20,5 km - 5h05 - Grand Beau Soleil, pas de vent, pas de nuage.

Pointe de Trénaouret

Le sentier escarpé nous emmène à la pointe de Trénaouret en passant par la plage de Pors Péron.



Le sentier longe la côte au milieu d'une végétation fleurie : armérie, alysson maritime et même de petites violettes...

Pointe de Beuzec

Aprés la plage de Pors Trez, je gagne la pointe de Kastel Koz puis de celle de Beuzec.





Aprés la pointe, je trouve une petite plage sympathique pour me baigner : mais l'eau n'est pas chaude : 14  degrés ! Le temps de se tremper et de ressortir...

Pointe de Luguénez

Je passe la pointe de Luguénez, la pointe de Lesven et j'atteins la plage de Lesven. Le sentier est de plus en plus escapé jusqu'au rocher de Danou d'où l'on commence à voir s'éloigner le cap de la chèvre.

Réserve naturelle du Cap Sizun

Je traverse la réserve Naturelle du Cap Sizun et, aprés un passage par la plage de pors louédec, j'arrive à la pointe de Penharn, fin de l'étape du jour.

Pont-Croix

De retour vers Audierne, je me fais déposer à Pont-Croix où je visite le centre avec son église N.D. de Roscudon et son joli petit musée installé dans l'ancienne ‘Maison noble’, demeure des Seigneurs de Rosmadec.
Je rentre par le chemin de halage. Une bonne heure de marche le long de l'eau de rivière cette fois : le Goyen !

Dimanche : Pointe du Van et pointe du Raz 

20,5 km - 5h05 - Grand Beau Soleil, pas de vent, pas de nuage.

Chapelle Saint Laurent de Lannourec

La journée commence par une visite (hors GR34) de la jolie chapelle Saint Laurent de Lannourec à Goulien, sur la route pour aller à la pointe de Penharn.

Pointe de Penharn

Début de randonnée à la pointe de Penharn.

Le chemin m'emmène à la pointe de Kerharo puis à celle de Brezellec. Rareté du coin : on trouve une buvette sur la plage de Theolen, facilement identifiable grace à l'amer qui la précède.

Sur le chemin, on peut admirer une grande variété de belles fleurs :  Chévrefeuille, Arum, Ajonc et Bruyère...
 
   

Pointe du Van

Arrivé à la pointe du Van, c'est l'ajonc qui prédomine.


Une petite visite à la chapelle saint They avant de gagner la Baie des trépassés s'impose ! 




 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Est ce la dangerosité de la plage, ses courants marins vers le large (baïne), qui lui vaut son nom ?  En tout cas, la baie des trépassés fait le bonheur des surfeurs...                        

Pointe du Raz

On arrive à la pointe du Raz sous un grand soleil.  Pas trop impressionnant malgré les courants qui restent trés forts.

Pour compléter le tableau, une statut fait face à la mer : Notre Dame des Naufragés.

Le sentier longe tranquillement la mer jusqu'au port de Bestree puis celui de Feunteun Aod. On y retrouve une stèle pour les marins d'un bateau de la résistance échoué en 1944.

Lundi : de la pointe de Feunteun Aod à Audierne

19,5 km - 4h50 - Grand Beau Soleil, pas de vent, pas de nuage.

De nombreuses fleurs : la morelle si caractèristique avec ses deux couleurs, l'orpin, l'églantier et la stellaire holoste...

Anse du Loch

Un sentier escarpé conduit jusqu'à l'anse du Loch, qui servit de station de sauvetage jusqu'en 1948.

En 1907, la société des hospitaliers bretons inaugure la station de sauvetage du Loch. Dans la baie d'Audierne, les tempêtes sont d'une rare violence et les naufrages trés courants. En février 1899, par exemple, une tempête du sud rend l'accostage impossible dans toute la baie. Les bateaux qui n'ont pu gagner à temps le port d'Audierne sont condamnés à croiser au large. Cinq bateaux disparaissent avec 23 hommes d'équipage. Les canots de sauvetage d'Audierne et de l'ile de sein, alors munis d'aviron, sont le plus souvent inopérants à cette distance de leur port d'attache et justifient la création de cette nouvelle station. Deux canots vont s'y succéder entre 1907 et 1948, le canot "Paul Lemonier" puis, à partir de 1936, le canot motorisé "capitaine de vaisseau de Kerros". Composés de marins volontaires locaux, ces deux canots réaliseront des centaines de sauvetages durant leur période d'activité.   

Aprés la pointe du Castel, le GR34 arrive à Porz Tarz : crique transformée en vivier qui fut utilisé jusqu'en 1985.

Depuis longtemps, la pêche aux crustacés est une pêche traditionnelle dans le cap Sizun dont les fonds rocheux regorgent de langoustes, de homards et d'araignées. L'amélioration des moyens de transports et l'ouverture de nouveaux marchés entrainent le développement de cette pêche à la fin du XIX et au début du XX. Dans les ports abris, de nombreux pêcheurs se spécialisent dans cette pêche. En 1883, Paul Dumanoir profitent de la crique de "Toul An Tanguer", sur le coté est de la crique de Pors Traz, pour construire un vivier. Il fait barrer la crique par un mur en maçonnerie très puissant pour en faire un réservoir d'une superficie de 270 m2, alimenté en eau de mer par deux vannes. Désormais, les pêcheurs de crustacés des ports abris de la côte sud ne sont plus obligés d'aller livrer leur pêche aux viviers d'Audierne. Cachés par des haut murs, les viviers de Pors Tarz sont restés en activité jusqu'en 1985.

Chapelle de Saint Turgen

Je m'écarte de la plage du Cabestan pour aller dans la campagne, à 500m, voir la chapelle de Saint Tugen richement décorée.

Pointe de Lervily

Retour sur la côte avec les canons de Pen An Enez puis la pointe de Lervily avant d'arriver à Audierne. Une belle promenade me conduit jusqu'au centre ville.

Audierne

Je visite les deux belles églises de Saint Raymond et Saint Joseph.

L'église  du 16ème siècle Saint-Raymond possède plusieurs vaisseaux de pierre qui ornent tant la façade que le clocher et le porche latéral, comme autant d'ex-voto.
L’église paroissiale Saint-Joseph, du début du 19 ème siècle, offre de magnifiques vitraux : un grand vitrail divisé en plusieurs tableaux relatifs à la vie du Christ consacre une scène à Jésus apaisant les flots « Les vents et la mer lui obéissent », un second vitrail est dédié à Notre-Dame des Naufragés. Enfin un troisième vitrail arbore des motifs marins avec ancre et poisson.
Au pied des statues de Saint-Joseph et du Saint-Curé d’Ars sont disposés des casiers destinés à la pêche aux crustacés.

 

Mardi : île de Sein

L'île de sein fait un peu moins de deux kilomètres de long. Le tour de l'île se fait en 2 heures à peine.

Pour y aller, il faut prendre le bateau à Audierne, un départ le matin vers 9h00 avec un retour vers 16h30. Il ne faut pas louper le bateau du retour, sinon vous êtes condamnés à passer la nuit sur l'île... Attention ! Le quai de débarquement et celui d'embarquement ne sont pas situés au même endroit ! 

Le temps est plus frais que sur la côte et couvert le matin.

Toute la journée, on retrouve les fleurs caractèristiques de la Cornouaille : armérie et silène mais aussi le "pavot cornu" typique de l'île, la "cymbalaire des murs" ou le plus commun glaieul, entre autres.


En se dirigeant vers le nord, on découvre le monument aux français et le phare de Sein. Plus loin, c'est la chapelle Saint Corentin.

Suite à l'appel du 18 juin 1940, une vingtaine de Sénans embarquent sur le "Corbeau des Mers", un caseyeur de 14 mètres et rejoignent le Général de Gaulle à Londres. Du 24 au 26 juin, 114 îliens, que la mobilisation avait écartés à cause de leur âge ou de leurs charges de famille, partent de Sein, le plus âgé a alors 54 ans et le plus jeune 14. 

Début juillet, ceux qui ont rejoint l'Angleterre sont regroupés, avec trois cents autres volontaires, à l'Olympia Hall, à Londres, où le général de Gaulle les passe en revue. Serrant la main à chacun, qu'il interroge sur son origine, le chef des Français libres, extrêmement surpris du nombre de Sénans présents dans l'assistance, aurait alors dit : « l'Ile de Sein, c'est donc le quart de la France ! ».

C'est ce courage qui a valu à l'île de Sein toute entière d'être décorée du titre de Compagnon de la Libération à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Le monument dédié aux Forces Françaises Libres a été inauguré par le Général de Gaulle lui-même en 1960.

Un tour au bout de la jetée au sud permet d'apprécier la taille de l'île, quasiment réduite à son village.


Je n'ai pas oublié l'heure du repas, au Tatoon, avec un bon plat de "lieu jaune" et un crème brulée joliment présentée.


Un petit tour à l'église et au musée avec ses impressionnantes photos de tempête, et c'est déjà l'heure du retour.

Mercredi : d'Audierne à Penhors

17.5 km - 4h25 - Soleil, un peu de vent, premier nuage.

Encore quelques fleurs sur le sentier, mais nettement moins que sur la côte nord : violier, lagure (ou queue-de-lievre), lotier. C'en est fini des étendues de silene ou d'armérie.

Menez Dregan

Un sentier plat et facile emmène jusqu'à la plage de Gwendrez avant d'atteindre le site archéologique de Menez Dregan.


On arrive au port de Pors Poulhan et on se dirige vers la statue de la bigoudene,de René Guillevic, qui marque la fin du cap sizun et l'entrée (ou la sortie selon le sens !) en pays bigouden. Une plaque le rappelle : ici finit le pays bigouden (amaechu bro bigouden).

Le sentier plat continue de longer la côte, s'en écarte un peu puis arrive au menhir des droits de l'homme, à Plozévet.

Cette stèle commémore le naufrage du bateau "les droits de l'homme" pendant la guerre qui opposait les révolutionnaires français aux forces anglaises. Le 26 Nivôse de l'an V de la République (14 janvier 1797) :  le vaisseau de 74 canons commandé par le capitaine de vaisseau Raymond de Lacrosse, fait naufrage en Baie d'Audierne, en face du village de Plozévet. A son bord, 600 hommes environ qui furent secourus.

Penhors

Une longue plage emmène à Penhors en passant devant un four à goémon. On peut y voir l'église de Notre-dame de Penhors.

Jeudi : de Penhors à Saint Guénolé

29,5 km - 7h05 - Grand Beau Soleil, pas de vent, légèrement brumeux.

Ruines de Languidou

Au niveau de l'étang de Kergalhan, le GR34 s'écarte de la longue plage, déconseillée pour se baigner à cause des courants (et réservée aux naturistes !), qui mène à la pointe de la torche. Le GR 34 passe d'abord prés des ruines de Languidou.

Cette chapelle du milieu du XIIIe siècle conserve charme et beauté. En 1794, la chapelle fut vendue comme bien national, et fut démantelée afin de fournir des pierres pour la construction d’un corps de garde utilisé par les douaniers qui surveillaient la côte. La chapelle fut classée Monument Historique en 1908, les ruines furent ensuite consolidées dans les années 1960.

 

Mur de l'atlantique

Le GR34 mène à Kerguellec (commune de Tréguennec) où fut construite, en 1942, une usine de concassage de galets pour le mur de l'atlantique.

L'extraction importante de galets a eu pour effet de fragiliser les dunes avec un recul important de la plage. Afin d'éviter une rupture de la dune, l'arrêt de l'usine, utilisée désormais à des fins civiles, est prononcé en 1948.

Il reste un ensemble d'imposantes ruines couvertes de peintures artistiques.

Réalisé en 2017 par l'artiste Heol, la peinture des biugoudenes fut dénaturée par l'ajout d'une bouteille, d'une cigarette et de bulles avec des propos vulgaires. L'artiste est venu remplacer ces propos par des paroles en breton :
« Starti jenn zo gant ar bigoudenned. » – Les bigoudènes ont de l’énergie à revendre.
« Penn kaled e-gis maen greun. » – La tête dure comme du granit.
« Atav prest da lammat war-raok. » – Toujours prête à aller de l’avant.
« Goude ar glav evez heol tommen dro. » – Après la pluie, le soleil revient toujours.
« Bro Vigoudenn war-zav atav ! » – Le pays bigouden toujours debout !

Chapelle Saint Vio, chapelle Saint Evy et calvaire de Tronoan

Un petit détour de 300m par la nécropole de park ar chastell (hors GR) avant d'arriver à la petite chapelle saint Vio et, un peu plus loin, la jolie chapelle de saint Evy et enfin l'imposant calvaire de la chapelle de Tronoan.

Pointe de la Torche

Enfin le GR34 mène à la pointe de la torche célèbre pour sa nécropole et ses surfeurs.
   

On arrive ensuite à Saint Guénolé et son front de mer qui peut être trés dangereux.

Vendredi : de Saint Guénolé à Lesconil

18 km - 4h40 - Grand Beau Soleil, pas de vent.

Saint Guénolé

En quittant Saint Guénolé, on passe devant la chapelle Notre-dame de la joie et le phare d'Ecknuhl qui se visite mais à partir de 10h seulement.
Un peu plus loin, une saisissante sculpture de Le Floch en hommage aux marins (1998).

   

On trouve encore quelques fleurs sur le sentier : coquelicots, griffes de sorcière jaune ou mauve...

   

Men Meur

Aprés la longue plage du stet, on arrive à men meur et ses étranges trous dans le granit.

Ces trous attestent d'une ancienne carrière de socles de croix ou de meules. Cette activité fonctionnait du bas moyen-âge au XVII, grande période d'érection de croix le long des chemins du pays bigouden. Cette industrie tire parti d'une roche trés favorable : un granit à gros grains et à deux micas dont l'orientation des fissures est presque horizontale.
Les ouvrages de maçonnerie, ressemblant à des viviers, servaient de réserves d'eau aux conserveries installées sur le littoral dés 1980.

Le Guilvinec

J'arrive au guilvinec, réputé pour son port et sa criée, à partir de 16h00. A la sortie de la ville, je prends par la belle plage de Léhan. Attention ! Aprés le Guilvinec, il est impossible d'y entrer ou d'en sortir. Il faut attendre la plage de Skividen pour rejoindre le GR.

La pointe de Goudoul et Lesconil

Je reste sur la plage où j'en profite pour me baigner avant d'atteindre la pointe de Goudoul et Lesconil.

Samedi : de Lesconil à Pont l'abbé

18,5 km - 4h40 - Temps couvert.

Loctudy

Le sentier longe la côte jusqu'à loctudy d'où l'on a une belle vue sur Ile-tudy.

Le sentier s'écarte ensuite de la côte et longe le Ria. On passe devant le moulin à marée de Pen Ar Veur avant d'entrer dans le domaine de Loctudy.
On passe devant l'île Garo et l'île Queffen, puis le menhir mouillé de Penglaouic, avant d'entrer dans Pont l'abbé.

Pont l'abbé

J'ai juste le temps de visiter l'église et le monument aux bigoudenes avant de prendre le bus pour Quimper. C'est la fin du périple !

Hébergements et Restauration

Quimper :
Hôtel de la Gare
12 avenue de la gare - Quimper
Trés confortable - Bon petit-déjeuner - Trés bon accueil (je recommande)

Restaurants :
Le bar iodé à 100 m (risotto saint Jacques, panacota)
L'ilot saveur prés du marché (assiette de poisson).


Loquéran (Audierne) :  
Gite d'étape : Pied à Terre
Bois de Loquéran - Audierne

Trés bon accueil. Nuité en dortoir (mais je suis tout seul dans le dortoir...)
Marie assure le transport vers le GR34 et prépare les repas : le repas de fruits de mer de fin de semaine, quel régal !

Je conseille vivement !!


Penhors :

Hôtel / Restaurant : Breiz Armor
Plage de Penhors - Penhors

Trés bien. Restaurant trés classe - Excellent repas.

Menu : friand de canard, églefin et poire caramel.


Saint Guénolé :  

Hôtel / Restaurant :  Les ondines
90 Rue pasteur - Saint Guénolé

Trés bien. Trés bon Restaurant.

Menu : Plateau de fruits de mer - 1/2 homard - Biscuit pomme/mascarpone/caramel


Lesconil : 

Hôtel et restaurant : Grand hôtel des dunes
17 rue Laënnec - Plobannalec Lesconil

Hôtel confortable et bon restaurant (terrine, poisson&andouille, crème brulée).

Bon rapport qualité/prix. 

En résumé

de Douarnenez à la pointe du Millier

	Distance :	17 km
	Durée :	4h10
	Caractère :	Sentier escarpé sur côte sauvage.
	A voir :	Douarnenez - Côte sauvage fleurie - Moulin de Keriolet

 
de la pointe du Millier à la pointe de Penharn

	Distance :	20,5 km
	Durée :	5h00
	Caractère :	Sentier escarpé sur côte sauvage.
	A voir :	Côte sauvage fleurie

 
de la pointe de Penharn au port de Feunteun Aod

	Distance :	20.5 km
	Durée :	5h00
	Caractère :	Sentier sur côte sauvage.
	A voir :	Pointe du Van - Pointe du Raz

 
du port de Feunteun Aod à Audierne

	Distance :	19,5 km
	Durée :	4h50
	Caractère :	Sentier cotier.
	A voir :	Audierne

 
d'Audierne à Penhors

	Distance :	17.5 km
	Durée :	4h25
	Caractère :	Sentier cotier
	A voir :	Menez Dregan - Statut de la bidoudene - Menhir des droits de l'homme

 
de Penhors à Saint Guénolé

	Distance :	29.5 km
	Durée :	7h05
	Caractère :	Sentier cotier, plage et chemin de campagne.
	A voir :	Ruines de Languidou - Mur de l'atlantique - Chapelle saint Vio, chapelle de saint Evy et chapelle de Tronoan. Pointe de la Torche

du Sainte Guénolé à Lesconil

	Distance :	18 km
	Durée :	4h40
	Caractère :	Plages
	A voir :	Phare d'Ecknuhl

 
du Lesconil à pont l'abbé

	Distance :	18.5 km
	Durée :	4h40
	Caractère :	Sentier cotier et chemin de halage
	A voir :	Pont l'Abbé