

Randonnées en
Crête
du 16
au 30 Juillet 2012
Héraklion
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La Canée
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Gorges d'Anidri
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Site archéologique
de Lissos
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Gorges d'Agia Irini
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Sougia
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Mont Gingilos
Gorges de Samaria
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Forteresse d'Agia
Roumeli
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Plage de Marmara
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Gorges d'Aradena
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Sweet Water Beach
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Mont Psiloritis
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Knossos
Le
circuit de
randonnées
se termine par
une visite de Knossos et du musée d'héraklion.
Musée
d'Héraklion
Le
musée abrite une collection
représentative de la préhistoire et de l'histoire
de la Crète sur les 5 500 ans allant du
Néolithique à l'époque
romaine.
Il est
apprécié principalement pour sa grande collection
d'objets minoens venus des palais de Cnossos, Phaistos, Malia, Zakros
ou Aghia Triada.
Le musée étant en
restauration, nous ne
pourrons voir qu'une toute petite partie des objets
présents dans le musée.
Voici une
sélection parmi les oeuvres exposées ici :

Déesse
(?) de la
fertilité (5800-4800 av JC) et Vases
à
libations (2300-2200 av JC)Nous
retenons de
l'époque néolithique, cette sculpture
symboles de
fertilité.
Les vases sont pourvus de trous à l’emplacement
des
tétons, permettant d'offrir du
lait à la divinité.

Rhyta
ou Vases
à
libations (2600-1900 av JC)
Encore
des vases à libations, mais en forme
d’animaux, cette fois.
On remarquera
les trois hommes, dont les proportions ne sont
guère respectées, affrontant le taureau
et accrochés à ses cornes. Est
ce une chasse au taureau sauvage, un jeu de tauromachie ou un
affrontement avec le minotaure ...? Mystère.
Les
rhyta en forme de taureau pourraient avoir servi pour
la libation de sang du bœuf sacrifié.
Pyxide
(2500-2000
av JC - Zakros)
Ce
chien étendu qui fait office de poignée est
très fin et élégant.ll
s’agit ici du couvercle d’une pyxide,
c’est-à-dire d’une boîte
à onguents ou à bijoux, en schiste.

Rhyton(coupe
à boire ou à libations) à
tête de taureau (1600-1500
av JC - palais de Knossos)
C’est
un vase
à
libations qui se remplissait par le col et déversait son
liquide par un trou percé au bout du museau.
Le
taureau
était l’animal sacré par excellence de
la religion Minoenne : dans la mythologie, Zeus était
métamorphosé en taureau quand il enleva Europe.
Ce rhyton révèle
aussi
l’adresse des tailleurs de pierre qui ont pu rendre dans la
stéatite la beauté et la force de
l’animal. Les yeux incrustés en cristal de roche
et en jaspe sont remarquables de réalisme. Le bout du museau
est en nacre. Les cornes sont une copie d’un original en bois
plaqué d’or. (
http://www.brunette.brucity.be)

Déesse
aux serpents (1600
av JC - palais de Knossos
)
On
y a vu la
mère et la
fille, aspects d’une même divinité (un
peu comme Démèter et Perséphone,
déesses grecques de la fécondité).
Ces deux déesses rappellent
l'importance, en
Crête, du culte du serpent (voir temple d'Askeplios).
La
plus grande des deux, la
déesse-mère, a les bras tendus et
entourés de serpents qui s’enroulent aussi autour
de son corps et grimpent jusqu’au sommet de sa haute tiare.
La plus petite, la déesse-fille, tient deux
serpents dans
ses mains levées et porte sur la tête un petit
animal. (
http://thierry.jamard.over-blog.com)
La
Parisienne (1400-1350
av JC - palais de Knossos)
Ainsi
baptisée par l’équipe d’Evans
qui trouva que ses grands yeux, ses lèvres charnues, son nez
retroussé et ses cheveux ondulés, sans oublier sa
poitrine proéminente, typique de l'art Minoen, en
faisaient
l’idéal de la beauté
féminine.
C'est
en fait une prêtresse qui prend part à un banquet
rituel, comme le révèle son nœud
sacré sur la
nuque.
On notera l'œil de face dans
un visage de profil, technique de
représentation abondamment utilisée dans
l'art égyptien.
Déesse
Mère
(1200-1100
av JC)
Figures d'argile représentant la
déesse mère, symbole de la puissance
créative de la nature, maitresse des animaux
et déesse aux colombes (couronne d'oiseaux).
A
gauche, l’une a sur sa couronne des disques symbolisant le
soleil, à droite, une autre à des fleurs de
pavots (opium?).
Les
mains levées sont un signe de protection, un geste
favorable. Cette position rappelle également la
forme des cornes sacrées, importantes dans la religion
Minoenne.
Palais de Knossos
Découvert
en 1878, puis mis en valeur par Sir Evans à partir
de 1900, le palais etait
vraisemblablement le centre administratif et commercial de la capitale
de l'état Minoen.
Essentiellement à
l'état de ruine, on a pu distinguer une partie du
vieux palais détruit vers 1800, tandis que les autres
ruindes datent de 1420 environ, date de l'invasion de l'île
par les Mycénéens, en provenance du sud de la
grèce.
Une reconstitution du palais donne
une bonne idée de sa disposition supposée
à
l'époque. Faute de documents écrits
(l'écriture Minoenne n'a pas été
déchiffrée), il est difficile de garantir l'usage
de toutes les pièces du palais.

La
plupart des batiments visibles
sont des reconstitutions faites par Evans, en béton, faisant
apparaitre, dans une couleur différente, les parties en bois
dont était contitués les batiments
d'origine. Ces éléments en bois
étaient vraisemblablement utilisés à
des fins anti-sysmique.


Aprés
être passés devant les 3 kouloures, et en suivant
le corridor de la procession, nous arrivons devant la fresque de la
procession (propylè sud).
Ces offrandes
sont faites par des hommes comme l'indique la couleur de la
peau (exposés au soleil ?).
Nous
atteignons la porte sud où Evans a placé des
cornes, à droite sur la photo, emblème
de la civilisation minoénne et
qui devaient apparaitre à plusieurs
endroits sur les batiments.

On
observe également les jarres typiques ou "pithoi", qui
servaient à entreposer des aliments liquides.

Nous
passons devant le belle salle du trone. Celui ci est
d'origine, ce que l'on peut constater par son état. Une
reconstitution en bois a été faite
dans la pièce adjacente.

Nous
admirons la belle fresque aux dauphins qui devait orner la salle de
bain de la reine.
Nous
passons devant les jarres géantes avant de gagner
l'entrée Nord et son taureau...

...et
c'est Fini !