
Impact nationnaliste
Le consulat (1799-1804) est l'occasion de
consolider les acquis vis à vis des Habsbourgs.
Napoléon
doit s'incliner sur les mers face aux Anglais (Trafalgar 1805) mais il
poursuit sa politique impériale démesurée et ses
retentissantes victoires : Austerlitz (Autriche 1805), Iéna
(Prusse 1806), Wagram (Autriche 1809).
Les conquêtes Napoléonniennes ont un impact significatif sur les pays Européens.
Aux pays-bas, les particularismes provinciaux sont abolis (et ne seront pas rétablis).
En Suisse, la refonte des cantons (1803) ne sera pas remise en cause.
Italie
En
1800, Napoléon revient
d'Egypte et installe une république (1802) puis un royaume
d'Italie
(1805). Imposant une lourde fiscalité, il a cependant le
mérite de
mettre fin aux rivalités et aux cloisonnements entre les
provinces, les
annexant les une aprés les autres. En 1809, ce sont les derniers
états de
l'église qui sont annexés et Pie VII assigné
à résidence à Savone. Le
règne français (1806-1815) laisse un bon souvenir
à Naples où les réformes sont bien accueillies. La république donne un avant-gout de la
future nation.
La
Sardaigne reste à la maison de Savoie, tandis que la Sicile est sous la
coupe de Ferdinand, bientôt lui même soumis aux anglais.
Saint Empire
Lors
de la victoire sur l'Autriche, en 1805, Napolèon
réorganise les 16 duchés. Napoléon obtient que
l'empereur du Saint Empire renonce à sa charge (1806) : c'est la
mort du Saint Empire. Napoléon prends le titre de protecteur de
la confédération.
La défaite de la Prusse se
solde par la scission du duché avec la création d'un grand
duché de Varsovie.
En
Prusse et dans le reste de l'Allemagne du Nord, les défaites provoquent
l'essor d'un nationnalisme qui n'existait guère auparavant.
Espagne
De
1808 à 1812, une féroce guérilla contre
les français (nationale et religieuse) amène le retour de
l'ancien régime avec Ferdinand VII, en 1814.