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Migrations



Effondrement de l'URSS

Staline meurt en 1953 et une détente semble s'installer avec l'arrivée de Krouchtev.
Pourtant, en novembre 1956, une répression brutale écrase une révolution en Hongrie.

En 1958, la Roumanie obtient l'évacuation des troupes soviétiques ainsi que la possibilité d'investir dans l'industrie, à l'aide de capitaux occidentaux. En 1965, Ceaucescu arrive au pouvoir et accentue la politique de son prédécesseur. Face à la crise des années 70, il réalise une fuite en avant dans la systémisation : destruction des villages remplacés par des habitations collectives.

En 1961, Kroutchev fait édifier le mur de Berlin.

En 1964, Brejnev poursuit la même politique et intervient militairement en Tchécoslovaquie pour empêcher d'engager des réformes (1968, "printemps de Prague").

En Pologne, des révoltes ouvrières sont écrasés : Poznan en 1956, Gdansk en 1970, Radom en 1976.
En 1953, le cardinal Wyszynski, primat de Pologne, est assigné à résidence. Les manifestations de 68 sont dénoncées comme des actions sionistes qui donnent lieu à des actes anti-sémites.
L'élection du  pape Polonais  Jean-Paul II apporte un réconfort à l'opposition. Un confédération syndicale ouvrière "Solidarnosc" voit le jour en 1980, avant d'être interdite par le général Jaruzelski en 1981.
L'année 1983 est marquée par deux évènements marquants : la visite du pape qui demande l'application des accords de Gdansk et l'attribution du prix nobel de la paix à Lech Walesa.

A Prague, en 68, Dubcek fait adopter des programmes trés réformateurs : c'est le "Printemps de Prague". Les troupes russes occupent la tchécoslovaquie et imposent une normalisation. En 69, deux républiques sont constituées : tchèques et slovaques.
En 1977, Vaclav Havel lance la "charte 77" (liberté religieuse, de conscience...) et finit emprisonné.

En 1985, l'arrivée de Mikhaïl Gorbatchev marque un tournant avec la mise en place de la perestroïka (restructuration). La catastrophe de Tchernobyl, en 1986, confirme les dysfonctionnements du système soviétique.

L'année 1989 est marquée par la fin des démocraties populaires.
En Pologne, une table ronde conduit à des élections et au triomphe de Solidarnorsk.
Les Hongrois mettent fin à la république populaire et ouvrent les frontières avec l'Autriche.
A Berlin, les manifestations conduisent à la chute du mur.
En Roumanie, le couple Ceausescu est capturé et fusillé. Illescu prend la présidence en s'appuyant sur les forces héritées du communisme. Les privatisations sont limitées et la corruption grandit.
En Moldavie, les minorités russes obtiennent un statut particulier dans la moldavie indépendante.
En Tchécoslovaquie, la révolution de velours de Novembre conduit Vackav Havel à la présidence.

La transition est moins rapide en Bulgarie (1990) et en Albanie (1991-1992).
En 1992, la Slovaquie proclame sa souveraineté.

En Aout 1991, Gorbatchev doit faire face à un putsch qui tente de restaurer le régime d'avant la perestroika. Les présidents russes, ukrainien et biélorusses déclarent que l'URSS a cessé d'exister et fondent la CEI.

En Yougoslavie, suite à la situation économique catastrophique et à la mort de Tito (80), des tensions sont apparues entre Slovénie, Croatie (riches) et Bosnie, Monténégro, Macédoine.
En 1990, des élections ont lieu dans chacune des républiques :
 - La Slovénie et la Croatie proclament leur indépendance en juin 1991. Mulan Kucan est élu président de Slovénie et mets en place un régime stable.
 - Une guerre entre serbe et croate éclate en Croatie.
 - La Macedoine accède à l'indépendance en 1991. Un musulman est élu président de la république. Le 1/4 de la population est Albanaise ce qui génère des tensions (94 à 97),
 - La Bosnie-Herzégovine accède à l'indépendance en 1992, ce qui provoque une guerre complexe entre les différentes communautés. Elle ne prendra fin qu'en 1995.
Les serbes, autour de Slobodan Milosevic, ont un projet de "Grande Serbie". Serbes et Croates s'affrontent en Croatie (Split, Zagreb, Dubrovnic). L'indépendance  de la Slovénie et de la Croatie est reconnue en 1992 avec un bilan de 10 000 morts. La guerre se prolonge en Bosnie où a lieu un épurage ethnique : l'objectif des Serbes est d'éliminer la population musulmane. Les croates essaient, de leur coté, de constituer un territoire purement croate à intégrer à la Croatie. En 1994, la paix est signée avec les Croates. Les serbes essaient de s'emparer des enclaves musulmanes : en 1995 ils s'emparent de Srebrenica (7 à 10 000 morts) et Zepa. En nov. 1995, un cessez le feu est enfin signé : la guerre aura fait 200 000 morts.
En 1991, les Albanais du Kosovo proclament leur indépendance. En 1996, Milosevic ordonne le nettoyage ethnique de Kosovo, qui entraine un afflux de 700 000 personnes dans les pays voisins. En 1999, les forces de l'ONU se déploient au Kosovo.

En 1990, l'Ukraine proclame sa souveraineté et accepte le projet d'union rénové proposé par l'URSS. En décembre 1991, l'indépendance est proclamée et il est mis fin à l'URSS. L'Ukraine doit restituer l'arsenal nucléaire russe mais bénéficie d'une importante aide américaine en compensation. Elle hésite à privatiser, de peur de provoquer des mécontentements sociaux, et cela malgré la dégradation des équipements.
Une partie de la population, à l'ouest, aimerait se tourner vers l'Europe tandis qu'à l'est, elle est attachée à la Russie. Les dernières élections ont été remportées par des présidents "de l'Est".

En Bulgarie, suite aux protestations de la Turquie face à une politique d'assimilation, ce sont de nouveau 300 000 turcs qui passent la frontière en 1989. La moitié reviendra en 1990-1991. Le parti communiste se mue en parti socialiste.

En Albanie, dés 1990, les frontières sont ouvertes mais les difficultés économiques amènent la victoire du parti démocrate en 1992. En 1999, elle a aceuillit plus de 400 000 réfugiés provisoires du fait de la guerre en Serbie.

Pays du Nord

La pression soviétique se relache avec la mort de Staline en 1956. La Finlande entre dans le Conseil Nordique en 56, à l'Association de Libre Echange (AELE) en 1962 et constitue un pont entre les deux blocs. En 1973, elle acceuille la Conférence pour la Sécurité et la Coopération en Europe (CSCE).
Les relations avec la russie sont normalisées aprés 1991. En 1994, un social-démocrate est élu président.
En 1995, la Finlande devient menbre de l'Union Européenne.

L'Estonie est indépendante en 1991 et ne reconnait comme citoyen estonien que ceux de 1940 et leurs descendants : les russophones n'ont pas droit de vote. La maitrise de l'Estonien est imposée pour obtenir la naturalisation et les tensions avec les russophones se durcissent.
Comme l'Estonie, la Lettonie est indépendante en 1991 et ne reconnait que les citoyens d'avant 1940. Les dernières troupes russes quittent le pays en 1994.
La Lituanie se déclare indépendante en 1990, poussée par le mouvement lituanien de restructuration, le Sajudis. Elle est reconnue en 1991 par l'URSS.
La citoyenneté par la langue indispose les russes (10%) mais surtout la minorité de langue polonaise. La privatisation des terres provoque une désorganisation. Un accord de coopération est signé avec la Pologne en 1994, excluant toute contestation territoriale.
En 1986, la Biélorussie subit de plein fouet la catastrophe de Tchernobyl. En 1990, elle réclame sa "souveraineté" mais est partagée entre rénovation et indépendance. Elle réclame son indépendance en 1991 et adopte le nom de Biélorussie (=russe blanc).
En 1995, un référendum approuve les relations économiques renforcées avec la russie, le rétablissement du russe comme langue officielle (à cotè du biélorusse).

Grece et Chypre

En 1967, le coup d'état militaire amène le "régime des colonels" au pouvoir jusqu'en 1974. La Grèce intégre la CEE en 1981.
En 1960, Chypre accède à l'indépendance. En 1974, au refus du départ des officiers grecs répond le débarquement de forces turques dans l'île. Les forces turques prennent position : l'île est séparée en deux avec une républqie du nord reconnue uniquement par la Turquie.