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Naissance des nations



La fin du 20e est marquée par le déclin de l'URSS et la naissance de nombreux états issus de son démentellement.

En 2010, un courant de révolte populaire, non religieux et soutenu par l'occident, provoque le renversement des gouvernements Tunisien, Libyen, Egyptien. Des élections ont lieu, au profit des frères Musulmans. Une profonde guerre civile secoue la Syrie.

Proche-Orient

Turquie

En 1971, l'armée intervient pour rétablir l'ordre.
En 1980, l'armée assume la totalité du pouvoir. En 1982, le parti de la "mère patrie", réputé pour ses compétences économiques, est victorieux.
En 1987, la turquie a posé sa candidature pour devenir menbre de la CEE.
En 1990, le parti des islamistes leur dispute le pouvoir.

Egypte

En 1952, un coup d'état débouche sur la proclamation de la république. Nasser devient président en 1954, et demande l'évacuation du canal de Suez par les Anglais.
L'égypte exerce une pression militaire sur Israël, puis un blocus total. Les frères musulmans sont emprisonnés. Nasser nationnalise et renforce la bureaucratie.
Les européens poussent Irak, Turquie, Pakistan et Iran à faire la paix avec Israël, avec le "pacte de Bagdad".

En 1956, Nasser décide de nationnaliser le canal de Suez. Français et Anglais soutiennent Israël dans une nouvelle guerre, avec comme objectif  une reconquête du canal de Suez. Aprés la victoire Israëlienne, les Etats Unis et les Soviètiques s'interposent afin d'imposer un cessez-le-feu, sans occupation du canal, mais avec un force des nations unis dans le détroit de Tiran.
Désormais, Soviétique et Américains vont soutenir, l'un les pays arabes (pour contrer le pacte de Bagdad), l'autre Israël dans le cadre de la "doctrine Eisenhower" (assistance aux pays menacés par le communisme).

Une alliance entre Egypte et Syrie (RAU) voit le jour (58) puis est rompu (61).

En 1964, est créé l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et la Syrie tente d'empêcher Israël d'irriguer le Néguev en bloquant les eaux du Jourdain.
En 1964, Jordanie et Egypte s'allient pour entrer en guerre contre Israël. En "six jours", Israël conquière le Golan, le Cisjordanie, le Sinaï et le canal de Suez.
Un traité de paix est imposé par l'ONU : l'Israêl se retire des terres occupées, l'Egypte se retire du Yémen et son budget est tributaire de l'Arabie Saoudite.
L'URSS recommence cependant à armer l'Egypte.

En 1970, Anouar El Sadate arrive au pouvoir et libère les frères musulmans. Il renvoie les conseillers militaires soviètiques (1972).
En 1973, Anouar El Sadate et la Syrie entrent en guerre avec Israël  (guerre de Kippour), perd la guerre et conclue un accord de  Paix (accords de Camp David de 1978).
L'Egypte renoue avec ses intérêts nationnaux au détriment de la solidarité arabe.
En 1981, les extrèmistes musulmans assassinent Anouar El Sadate.
Son successeur, Hosni Moubarak autorise un libéralisation de l'économie.

En juin 2012, le gouvernement est renversé suite aux mouvements de protestation populaire.
Les élections portent un frère musulman au pouvoir :  Mohamed Morsi.

Syrie

Indépendant en 1946, le pays se maintient en paix grace à l'armée de "troupes spéciales" montées par les français et constituée de minoritées.
En 1954, les notables reviennent au pouvoir suite à un coup d'état.
En 1957, une alliance avec l'Egypte voit l'instauration d'un gouvernement Egyptien jusqu'en 1961.
Un autre coup d'état installe le Baas, parti socialiste de renaissance arabe (Alaouites et urbain) au pouvoir. Il prone la création d'une grande nation arabe laïque.
A partir de 1966, l'armée et les forces de sécurité intérieure exercent un pouvoir accru. L'idéologie laïque des Alaouites (chi'ites) soulève l'opposition des frères musulmans.

En 1982, l'écrasement d'une révolte des frères musulmans se solde par la quasi destruction de la ville de Hama.
En 1987, la Syrie envoie une force d'occupation au Liban en accord avec l'Arabie saoudite.
Depuis 2011, suite à la vague de protestation populaire et sunnite, une guerre civile secoue le pays, dirigé par une minorité chi'ite. Elle a déjà fait prés de 25 000 morts. Une mouvement de révolte Kurde prends naissance dans le Nord.

Liban

De 1948 à 1958, les différentes communautés maintiennent un équilibre en se répartissant les postes clés. Cet équilibre est mis à mal par l'exode rural vers Beyrouth et l'accroissement de la population chi'ite. A partir de 1958, les différentes communautés s'afrontent jusqu'à un retour au calme aprés un débarquement américain.
Aprés l'Egypte, les forces armées de l'OLP s'installent en Jordanie (70-71) puis au Liban pour attaquer Israël, ce qui déclenche une guerre civile (1975) qui ne prendra fin qu'en 1985.
La guerre civile oppose les forces libanaises (maronites) installés à beyrouth Est et au mont Liban, les druzes au sud Liban et les musulmans à Beyrouth-Ouest. Les Palestiniens occupent le Sud, tandis que les Syriens sont au Nord-Est.

L'armée syrienne est installée au liban de 1976 à 2005 pour maintenir la paix.

Israël riposte en 1978 dans le sud du Liban qu'il occupe jusqu'en 1985.
En 1981, les milices chrétiennes massacrent plus de 3000 civils dans les camps de Sabra et Chatila, à Beyrouth Ouest. En 1983, un traité de paix est signé avec Israël, qui est abrogé en 1984, aprés le retrait des forces internationnales et le rapprochement des Syriens.

Amal, organisation chi'ite libanaise joue un rôle important pour lutter contre les israëliens.
En 1982, se crée une nouvelle orgnisation arabe chi'ite, le Hezbollah, financé par l'Iran, qui réclame une répubique islamique.
En 1987, l'armée Syrienne revient en force au Liban.

En 1988-1989, une nouvelle guerre oppose les différentes organisations : Amal, Hezbollah, druzes, maronites, sunnites...

En 1991, les Syriens favorisent la constitution d'une armée libanaise qui parvient à désarmer les différentes milices.
guerre 2006 de israel.

Israël

En 1947, l'ONU établit un plan de partage et l'état d'israël est proclamé en 1948, malgré le refus de tous les pays arabes. L'immigration vers Israël va s'intensifier avec les juifs d'europe centrale et du Moyen-Orient (1948-1951), du Maroc et de Tunisie (1950).

Une première guerre (la campagne du Sinaï) amène à un cessez le feu en 1949 avec, pour Israël, une conquéte de l'ouest de la Galilée et du Néguev, à l'exception de la bande de Gaza. Suite à la guerre, 75 000 réfugiés arabes arrivent en Palestine. En 1950, Cisjordanie et Transjordanie sont regroupés en un pays unique : la Jordanie.
En 1964, la "guerre de 6 jours" est une nouvelle victoire d'Israël contre l'Egypte. Le canal de suez devient la nouvelle frontière entre Egypte et Israël, le long de laquelle auront lieux des opérations sparodiques jusqu'en 1973.
En 1973, la "guerre de Kippour" amène une nouvelle victoire contre Egypte et Syrie réunis, qui conduit aux accords de camp david.

En 1967, Israël annexe Jérusalem, déclarée sacrée et sans retour. La ligne arabe est créée : elle regroupe tous les pays de langue arabe, à l'exclusion de l'Egypte pendant son traité de paix avec Israël (1979-1989).

En 1975, l'OLP déclenche une guerre depuis le Liban, provoquant une riposte d'Israël en 1978 et une occupation du sud du Liban jusqu'en 1985.

Une forte immigration d'URSS (1990) entraine une occupation systèmatique des territoires occupés de Cis-Jordanie, qui rétrécit inlassablement, agravant les tensions avec les pays arabes. La population atteint 7 million et se répartie entre ashkénazes,  séfarades et  juifs soviètiques, ce qui n'est pas sans poser de problèmes. Elle est également partagée entre une communauté religieuse intégriste et une population laïque.

En 2001-2002, Israël a décidé d'occuper les principales villes de Cis-jordanie (Ramallah, Naplouse, Jénine) suite aux attentats suicides perpétrés contre sa population et révendiquées par le Hamas. En 2005, la cour suprème d'israël a décidé que ces territoires étaient occupés par fait de gerre et devaient être évacués.

En 2006, a eu lieu la guerre du Liban, suite à un accrochage à la frontière avec le Hezbollah et la capture de deux soldats israëliens.

Aujourd'hui, seules les frontières avec le Liban et l'Egypte sont reconnues ce qui est également un problème majeur pour le pays.
Le plan d'appropriation des territoires palestiniens, prévu jusqu'en 2020, est toujours en application.

Jordanie / Palestiniens

Plus de 2 millions de réfugiés sont répartis entre les territoires occupés, la Jordanie, la Syrie et le Liban. L'Egypte cantonne les réfugiés dans la bande de Gaza, surpeuplée.
Dans un premier temps, le roi Hussein de Jordanie (1953) ne reconnait pas ces réfugiés. Aprés un coup d'état, en 1957 et la révolution en Irak en 1958, il se montre plus conciliant. La Jordanie considère tout palestinien comme Jordanien.

A partir de 1965, Yasser Arafat entreprend des opérations de guérillas contre Israël à travers le "Fatah", organisation de l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine), créé en 1950. En 1970, l'armée jordanienne se retourne contre le Fatah : les combattants palestiniens survivants sont expulsés du pays. Chassés du Liban en 1982, l'OLP s'installera à Tunis. En 1988, l'OLP rejette le terrorisme et reconnait l'état d'Israël.

En 1987, se développe un autre mouvement, plus radical : le HAMAS ou "mouvement de résistance islamique", constitué d'anciens frères musulmans, a pour objectif la destruction de l'état d'Israël et son remplacement par un état islamique.

D'autre part, dans les territoires occupés s'organise une autre forme de résistance : l'intifada (la résistance des pierres).

En 1991, une conférence "pour la paix au proche-orient" conduit à l'accord  "Gaza et Jericho" (accords d'Oslo).
En 1993, la bande de Gaza et Jericho sont désormais reconnus en tant que territoires palestiniens autonomes. La Jordanie signe un traité de paix avec Israël. Les extrémistes religieux sont dans la rue.
En 1995, Isaac Rabin, premier ministre israëlien à l'origine des accords, est assassiné.
En 2000, Sharon, leader du Likoud, mouvement sioniste conservateur, se rend sur l'esplanade des mosquées, lieu saint islamique sur lequel les juifs intégristes veulent reconstruire le temple. Cela est pris pour une provocation et entraine une escalade de violence.

Irak

En 1958, le général Kassem prend le pouvoir. Soutenu par les communistes, il entreprend des réformes agraires, une politique sociale.
En 1963, un coup d'état place le maréchal Aref à la tête du pays.
En 1968, le Baas, essentiellement sunnite, prend le pouvoir, développe l'enseignement, renforce l'appareil d'état.

La nationalisation du pétrole (IPC) apporte l'argent nécessaire à l'armement du pays.

En 1979, Saddam Hussein, menbre du Baas, arrive au pouvoir.
En 1980, soutenu par les pays occidentaux et arabes (sauf Syrie et Libye),  Saddam Hussein déclenche une guerre conre l'Iran (1er guerre du golfe) qui durera jusqu'en 1988, en s'endettant auprés de l'Arabie Saoudite et du Koweit.

En 1990, voulant "effacer" sa dette, Saddam Hussein décide d'annexer le Koweit, (2e guerre du golfe) soulevant l'hostilité des occidentaux et des menbres de la ligue arabe. Cette guerre se solde par une déroute en 1991, suite à l'intervention des USA, aprés la déclaration du 11 Septembre du président Bush (père) pour un nouvel ordre mondial. En fuyant, Saddam hussein mets le feu aux 732 puits de pétrole koweitiens.
En 1991, de sévères répressions ont lieu contre les kurdes et les chi'ites, solidaires des USA. Les américians doivent intervenir pour interdir le survol des territoires et imposer un imbargo.

En 2001, la droite évangéliste arrive au pouvoir aux USA. L'attentat du 11 Septembre est commis, revendiqué par Ben Laden. Son objectif : créer un califat de l'Arabie Saoudite au Pakistan.
Bush répond par une guerre globale contre la terreur, pour "répendre la paix et la démocratie". Il déclare la guerre à l'Afghanistan puis à l'Irak.
Cette guerre durera 7 ans, faisant plus de 100 000 morts irakiens et de nombreux actes de torture.

En 2003, les américians (Bush fils) déclenchent la 3e guerre du golfe et renversent Saddam Hussein, condamné et executé en 2006.
Un gouvernement chi'ite prend le pouvoir.

En 2009, le président Obama fait un discours, au Caire, intitulé "nouveau départ", mettant fn à la "guerre messianique" de Bush.

Iran

En 1951, le premier ministre Muhammad Mossadegh nationnalise la compagnie pétrolière et crée la compagnie nationale des pétroles iraniens.
En 1953, aprés un boycottage et suite à l'intervention de la CIA, Mossadegh est arrétét et assigné à résidence par les autorités militaires aux ordres du chah.
L'exploitation du pétrole est concédé pour 25 ans avec partage des revenus entre l'iran et la compagnie.
En 1955, l'iran est signataire du pacte de Bagdad (contre l'URSS pendant la guerre froide).

En 1962, le chah Muhammad Reza veut réformer et lance la "révolution blanche" : une vaste réforme agraire qui précipite les paysans dans les bidonvilles.
L'argent du pétrole permet un développement de 1973 à 1976, qui s'enraye peu à peu et aboutit à une inflation galopante, faute de capacités dans le pays. La forte présence de l'état amène corruption et insatisfaction générale.

L'ayatollah Khomeyni profite du marasme pour renverser le chah qui s'enfuie à l'étranger, ainsi que son premier ministre Chapour Bakhtiar.
L'ayatollah Khomeyni installe un immam (lui-même!) , un conseil de surveillance d'oulémas et une milice. La révolution islamique durera jusqu'en 1982 et sera marquée par la réppression des minorités : turkmènes, arabes, kurdes. Les Pasdarans inquiètent même les Moudjahidin du peuple, formation islamique marxisante fondée en 1966.

En 1980, l'Irak se lance dans une guerre de 8 ans contre l'Iran, qui fera 1 million de morts dont 60% du coté iranien.
En 1992 puis en 1997, les présidents élus seront moins rigoristes.

Mahmoud Ahmadinejad, élu en 2004, s'est maintenu au pouvoir en 2009 dans des conditions de ré-élection peu claires. Il veut se munir de l'arme nucléaire afin de faire de l'Iran la première puissance de la région.
Depuis cette élection, le lobbie AIPAC, pro-israëlien, exerce des pressions aux USA contre Ahmadinejad.

Azerbaïdjan

En 1988, la région du haut Karabakh réclame son rattachement à l'Arménie. Des émeutes conduiront à la reconnaissance, par l'URSS, d'une certaine autonomie pour cette région.

En 1990, des pogroms anti-arméniens ont lieu et entraine une occupation Russe. En 1991, le parlement proclame l'indépendance. Les revers face aux Arméniens dans le haut Karabakh le force à démissionner. La lutte contre les Arméniens continue et des négociations sont en cours.
La république est défavorable à l'islamisme et entretient des relations privilègiées avec la Turquie.

Kurdes

En 1962, Barzani de retour d'URSS prends position prés de Rowanduz, soutenu par l'Iran jusqu'en 1975. Aprés signature des accords avec Irak,  l'Iran cesse son soutien et les irakiens détruisent des centaines de villages kurdes, de façon systèmatique le long de la frontière, en faisant usage d'armes chimiques.
En Turquie, l'armée occupe les territoires turques, dés 1980, afin d'y maintenir l'ordre et refuse le statut de réfugiés aux 100 000 kurdes fuyant l'Irak.

Suite à la fin de la guerre du golfe, en 1991, des troupes alliées  lancent des patrouilles aériennes permettant aux kurdes d'échapper à l'autorité de Bagdad. La langue kurde est de nouveau autorisée en Turquie.

Il faut noter la présence, prés de Mossoul, de communautés de Yézidis : appelés "adorateur du diable" et qui se réclament du calife omeyyade Yazid, celui qui massacra Hussein, le fils d'Ali. Aprés une apogée du 12e au  14e, ils furent persécutés et vivent retranchés dans les massifs montagneux.

Afghanistan

Doté d'une constitution dés 1964, l'afghanistan se libéralise. En 1973, suite à une famine et des scandales de détournement de secours alimentaires, un coup d'état contraint le roi à l'exil, une république est mise en place avec Daoud comme président.
En 1978, un coup d'état militaire pro-communiste renverse et massacre le président et sa famille. Un régime de terreur est mis en place et l'armée russe pénètre en Afghanistan en 1979. De nombreux afghans quittent le pays.
En réaction à l'occupation soviétique, se développe un mouvement salafiste qui vise à instaurer un régime islamique.

La force d'occupation russe ne réussit pas à pacifier le pays et préfère se retirer en 1989. Le régime communiste en place ne résiste pas à l'effondrement de l'URSS et une guerre civile s'installe.

Dés 1998, les fondamentalistes talibans, soutenus par le Pakistan et l'Arabie Saoudite, vont contrôler les 4/5 du pays.
Une force d'occupation occidentale va s'installer pour maintenir, tant bien que mal, la paix.

Baloutchistan

En 1947, des guérillas indépendantistes apparaissent. Rattaché au Pakistan, le Balouchistan bénéficie d'un gouvernement provincial que le pakistan menace de dissoudre en cas de guérilla.

Tadjikistan

En 1991, les pro-comunistes et anti-commmunistes s'affrontent. En 1992, graçe à l'intervention soviétique, les procommunistes sont maintenus dans leur pouvoir.

Péninsule Arabique

Arabie

En 1964, Faysal remplace Saoud et batit un état centralisé et autoritaire, géré comme une entreprise dont seuls les menbres de la famille Saoudite seraient actionnaires.
Les oulémas wahhabites conservent la justice, qui ne connait que la Char'ia et veille à un strict conservatisme social.
Grace au pétrole, l'Arabie Saoudite finance de nombreux mouvements islamistes dans le monde et se veut la gardienne des lieux saints.

En 1979, elle doit faire face à une révolte fondamentaliste à La Mecque et à des mouvements chi'ites.
En 1991, pendant la guerre du golfe, elle obtient le soutien des Etats-Unis pour écraser l'Irak. En réaction à la présence des forces armées américaines, se développe un mouvement jihadiste qui souhaite le départ des occidentaux des 3 lieux sacrés de l'islam (La Mecque, Médine et Jérusalem).

Yemen

De 1958 à 1961, le Yémen accepte un lien fédéral avec l'Egypte, dans le cadre de la République arabe unie.
A la mort de Ahmad, une guerre civile éclate entre les républicains (officiers citadins sunnites formée en Egypte) et les royalistes (notables et zaïdites). Les permiers sont soutenus pas l'armée Egyptienne, les second par l'Arabie Saoudite. Les zaïdites l'emportent et instaurent une république où les tribus zaïdite font la loi.
En 1967, Aden est abandonnée par les Anglais au profit du FLN qui fonde la République populaire du Yémen Sud, lequel se réclame du marxisme-léninisme.
Un premier conflit armé éclate en 1962 entre les deux Yémens.
En 1986, de violents conflits (10 000 morts à Aden) provoquent le retrait des soviètiques.
Les pourparlers aboutissent à une fusion des états en 1990. La découverte de pétrole incite les dirigeants à l'optimisme.

Le refus du Yémen de s'engager aux cotés de l'Arabie Saoudite provoque des réactions punitives qui peuvent déstabiliser le pays : retour des travailleurs immigrés d'Arabie,  revendication territoriale par l'Arabie, contentieux sur le pétrole des zones désertiques...

Les pays du Golfe

Enrichis par le pétrole, les émirats subissent un afflux de populatoin massif et une urbanisation importante.
De 1961 à 1971, l'angleterre donne leur indépendance aux émirats.
La 1er guerre du golfe mets en évidence la vulnérabilité des petits états qui se mettent sous la protection de l'Arabie Saoudite.

Les réserves de pétrole de Bahreïn étant en cours d'épuisement, le pays s'est reconverti dans l'activité bancaire.
Les 7 émirats arabes unis Abou Dhabi, Doubaï (anciennement "cote des pirates") sont réunis dans une fédération.

Pays du Caucase

En 1941, Ukraine et Crimée sont envahis par l'Allemagne qui se replie après la défaite de Stalingrad (juste au nord du Caucase), sans avoir pu faire adhérer ces peuples du Caucase : Tatar en Crimée, Adyghéen, Tcherkesse, Kabarde, Ossète...

Pourtant, aprés le retrait Allemand, Staline fait déporter plusieurs de ces peuples : Karatchaïs et Kalmouks (43) , Tchetchènes, Ingouches, Balkars et Tatars(44). Puis les Meskhets, non occupés par les allemands, sont déportés également. La-bas, ces peuples se voient interdits de parler leur langue.

En 1956, Khrouchtchev autorise le retour des peuples déportés qui regagnent le Caucase en 1959, à l'exception des Tatars, des Meskhets et des allemands de la Volga. Tous ces peuples sont devenus très minoritaires.

En 1990, les pays du Caucase créent une "confédération des peuples du Caucase".

Ossétie

Les Ossètes, dont la langue est issue de celle des Alains, sont trés tôt christianisés puis convertis à l'islam et enfin orthodoxes. La place forte Vladikavkaz, fondée en 1784, changera plusieurs fois de mains. En 1989, de graves incidents ont lieu entre ossètes et ingouches, expulsés hors d'Ossétie.
En 1990, les ossétes de Géorgie ont proclamé leur indépendance, mais réprimé par les russes, désormais présent en ossétie.

Tchétchénie

En 1991, le peuple Tchétchéne, autrefois partisan de Chamyl et du mouvement muride, prend le pouvoir, en désaccord avec les Ingouches, favorables aux russes.
En 1992, le général Douadev refuse d'adhérer à la Fédération de Russie, tandis que les Ingouches forment leur propre république et adhère à la fédération.
En 1994, les forces de la fédération de Russie interviennent en Tchéctchénie et tentent de raser Grosnyi.
En 1996, les forces indépendantes reprennent Grosnyi et des négociations de paix sont renouées. Plusieurs présidents se succèdent, dont un ancien mufti, qui sont assassinés.
L'actuel président a été nommé par Vladimir Poutine en 2007.

Daghestan

La république du Daghestan date de 1921 et réunira les Tchétchénes (pro-musulmans) et les Ingouches (pro-russes) en 1936.  La suppression des autorités musulmanes ne touchent pas les confréries soufies, habituées au secret.

Aprés la guerre et la déportation des tchétchénes et des ingouches, le territoire est partagé. Le retour de ces 2 peuples en 1959 ne s'est pas fait sans incidents. Le pays comporte une dizaine de peuples différents, ayant chacun sa langue propre...

Géorgie

En 1956, Kroutchev inaugure la déstalinisatoin mais une grève générale dégénère en massacre aprés l'intervention des chars. Le système devient alors de plus en plus corrompu ce qui fait la réputation de l'affairisme géorgien.

En 1978, Edouard Chevardnadzé, maitre du pays, lance un projet de remplacement de la langue Géorgienne par la langue russe comme langue d'état qui provoque de telles manifestations qu'il est abandonné.
En 1991, le pays accède à l'indépendance, élie un président qui instaure un régime dictatorial. De violents affrontement ont lieu à Tiflis : Edouard Chevardnazé reprend la direction du pays.
En 1990, les Abkhazes ont également proclamé leur indépendance, et se heurte aux troupes Géorgiennes.

Arménie

En 1988, la révendication du rattachement à la province d'Azerbaïdjan du Haut Karabakh (majoritairement arménienne) entraine un progom anti-arménien. Profitant d'un tremblement de terre (100 000 victimes),  les autorités URSS arrêtent les dirigeants du "comité Karabakh".

En 1991, l'Arménie se proclame indépendante et inclut le haut karabakh dans ses territoires. Il s'en suit une guerre avec l'Azerbaïdjan de 1991 à 1994.
Depuis, la russie proche de l'Arménie, a imposé une trève.

Asie Centrale

Indépendantes en 1991-1992, les républiques d'Asie centrale sont confrontées à des problèmes économiques graves.

Kazakhstan

trés liée à la russie, elle est plus riche que ses voisines.

Kirghistan

Affinités ethniques et culturelles avec le Kazakhstan.

Ouzbékhistan

Affinités ethniques et culturelles avec le Kazakhstan.

Turkménistan

Société peu sensible à l'islam, proche ethniquement des turcs et géographiquement des iraniens.

Azéris

C'est le peuple dont est issu la dynastie perse des Seldjoukides, présente jusqu'en Anatolie. Plus tard, Tabriz sera la capitale de l'Ilkhanat mongol.

Les Oïghours du Turkestan oriental (Sinkiang)

Depuis les années 90, la tendance est à la réconciliation aprés des alternances de reconnaissance et de dénonciation du nationnalisme.
Les essais nucléaires ont lieu dans cette règion ce qui la rend précieuse pour les chinois.
La sinisation de la région a été progressive mais efficace : passant de 6% de la population en 1949 à 40% en 1982.

Les concessions chinoises sont rares et récentes : usage de l'alphabet arabe pour les langues ouïghoures et kazakhes, ouverture à l'islam.