
Apogée
de
l'empire Byzantin
A son apogée, l'empire entretient de
nombreux liens commerciaux,en particulier avec Venise et
Gènes, qui bénéficient
d'accords
spéciaux. Graçe à sa position
commerciale, l'expansion de l'empire est
pacifique : elle apporte aux peuples soumis l'accès au
commerce, les
institutions politiques stables, une organisation militaire
(les
"thèmes"), une religion monothéiste, un
code de loi
unifié...
Une
assimilation progressive permet aux Arméniens et
Géorgiens de conserver leur religion. La langue grecque
finit
par s'imposer pour la liturgie comme pour la
rédaction des
lois. En 661, les Arméniens préfère la
tutelle arabe, qui respecte leur liberté de culte.
Pendant
la même période, l'empire romain d'occident va
décliner, incapable de faire face aux invasions successives
: les saxons envahissent la Grande-Bretagne, les Francs
gagnent la France, tandis que les Bretons s'emparent de l'ouest de la
France et de l'Espagne. Une nouvelle vague d'Ostrogoth gagne le nord de
l'Italie.
L'empire
Perse
La dynastie Sassanide arrive à son
apogée sous le
règne de Khosro (531-579).
En
602, une longue guerre oppose l'empire perse à l'empire
byzantin, jusqu'au statut quo, obtenu par Héraklius en 628.
Les
deux empires sont épuisés et la Syrie est
dévastée.
Pays
Arabes
Les
bédouins de l'empire Sassanide sont
polythéistes. Le
christianismes est influent sur 2 royaumes vassaux prés de
l'Euphrate, les Lakhmides, et à l'est de la Syrie, les
Ghassanides. Une partie de la population de Yathrib
(Médine)
est convertie au judaïsme.
La Mecque joue
déjà un
rôle important dans le commerce des tribus avec les caravanes
des montagnes du Yémen. Point de
commerce,
la Mecque est un sanctuaire où les tribus se rencontrent de
façon pacifique.
Au 7e siècle, les
Qoraïchites,
tribu gardienne du sanctuaire, s'enrichissent par
ce contrôle du
commerce entre le nord et le sud de la péninsule. La Mecque
est
devenue une ville.
La
poussée des peuples Altaïques
La
route de la soie, inaugurée au premier millènaire av JC,
joue un rôle crucial pour les peuples de ces contrés : les
Agno-Koutchéens au Tarim, les Khotanais (Iraniens bouddhistes) au Taklamakan, les Sogdiens (iraniens) à Kachgar et en Sogdiane.
Au nord, les tributs nomades proto-turcs ou proto-mongoles,
assez mals connues, peuvent s'organiser au grés des victoires,
et constituer un ensemble plutôt qu'un peuple, soudé
par ses conquètes (ex : les huns).
En l'an 500 env., les nomades Türüks
(d'où
vient le mot Turc), soutenus par Khosro, gagnent le nord de la
Caspienne pour
former les peuples Khazars et Avars. Ils s'emparent
du bassin du Tarim et de la Sogdiane.
En 582, sous la pression des chinois,
les peuples
turüks orientaux et occidentaux se divisent.
Les
inscriptions de la vallée de l'Orkhon, en Mongolie, sont
les plus anciens textes connus en langue turque et datent de cette
époque.