
L'éveil
des pays arabes
Mahomet
(570-632) est un orphelin pauvre qui épouse une
riche veuve
de commercant et qui va précher une nouvelle religion
aprés la révélation
du Coran (610).
Mahomet réprime les arabes de
Médine,
convertis au judaïsme, puis entre à la Mecque avec
ses
troupes, détruit les idoles et instaure une
théocratie.
En deux ans, et avec l'aide des Qoraïchites,
il obtient
l'adhésion de la plupart des tribus d'Arabie,
unifiées
autour d'une même religion.
Aprés
la mort du
prophète, les peuples
arabes partent à
la conquête de : la Syrie
(634 et 638),
l'ancienne Babylonie appelée Irak par les arabes (636),
l'Iran
(642),
l'Egypte qui est persécutée par Byzance,
et
n'offre pas de résistance (643), le Maghreb
(694-705),
l'Espagne (711-716) et
s'arrêtent à Poitiers en 732 (Charles
Martel). A
l'est, ils sont arrétés en Transoxiane par les
turcs et
en Afghanistan.
Progressivement,
la langue arabe est imposée et les peuples
dominés
sont convertis à l'islam. De nombreuses villes
sont fondés : Fustat, Koufa, Bassora...
Les
premiers califes sont installés à
Médine tel le
prophète avant eux.
Les dissensions commencent à
se faire
sentir avec l'installation du calife Ali (656-661) à Koufa,
en opposition
avec les Qoraïchites pour ses idées novatrices :
égalité entre tous les musulmans et
instauration
d'un chef spirituel (immam) à la place du calife (chef
temporel).
Les
troupes irakiennes (pro Ali) s'opposent aux troupes Syriennes
(pro Mu'awiyya). Le conflit par arbitrage donne raison au calife
Mu'awiyya : la dynastie Omeyyade
(sunnite 661-750)
prends naissance et s'installe à Damas. Le coeur politique
du
monde arabo-musulman quitte à jamais la
péninsule
Arabique.
Pour venger
l'assasinat d'Ali (en 661) et aprés la mort de Mu'awiyya (en
680), le second fils d'Ali, Hussein,
déclenche une
révolte et se fait massacrer à Karbala, en 680. Martyre,
il
devient le symbole de la souffrance des faibles, au coeur du Chi'isme,
nouveau mouvement religieux pratiqué par
les ismaëliens, qui se répend en Egypte et au Maghreb.
En
749, la
dynastie
Abbasside (sunnite également! ) qui
souhaite "refonder" le califat, se rend maitre de l'Irak
et proclame son calife.
En 756, les Omeyyades,
persécutés, s'enfuient en Espagne.
La
dynastie
Abbasside s'impose, le calife al-Mansour construit une nouvelle ville :
Bagdad (762), s'y installe et en fait un lieu de bouillonement
politico-religieux. Elle mets en place une bureaucratie
centralisée administrée par des persans.
Le
commerce arabe se développe avec l'Inde,
l'Indonésie, la Chine et l'Afrique orientale.
Empire Byzantin
L'empire byzantin vit une pèriode de tension religieuse, avec un fort mouvement iconoclaste (400-700),
en opposition aux habitudes orientales fortement
iconodoule. Les empereurs se font introniser à Sainte Sophie.
En
787, l'impératrice Irène rétablit les
pratiques iconodoules (vénération icône, culte des
reliques, mépris de l'intellect).
En 870, Basile réalise une refonte des lois dans un corpus bien supèrieur à celui de Justinien (533).
En 864, la Bulgarie est convertie et le premier alphabet slave est établi puis introduit dans la liturgie.
Les
peuples Turcs
Les
Khazars ont vaincus les Alains et les Bulgares
et sont
alliés à Byzance. Bizarrement, l'élite Khazare se convertit au judaïsme.
Les bulgares vaincus
sont divisés en trois branches dont deux ont
migrées
vers la Volga et le bas Danube.
L'empire des
Türüks se
développe d'abord, suite à la fin de la tutelle
Chinoise
(681), puis se heurte aux arabes (705-715) et aux Chinois
(qu'ils battent
en 751).
Le peuple Türük sort
divisé et
épuisé de ces conflits et céde la
place à
d'autres peuples : Karlouk à
l'ouest, Ouïghour
à l'est (Mongolie), Oghouz près de la mer d'Aral.
Les ouïghours adoptent un alphabet dérivé de celui des Sogdiens, qui donnera un élan durable à leur littérature.